Cette pathologie touche le plus souvent des femmes jeunes en âge de procréer mais, depuis quelques années, le nombre de patientes de plus de 40 ans présentant un pyosalpinx est en augmentation. La contamination se fait quasi exclusivement par voie génitale ascendante. Les germes en cause sont soit sexuellement transmis, soit issus de la flore vaginale et des infections nosocomiales.
Parmi les germes sexuellement transmissibles, on retrouve Chlamydiæ trachomatis, dont l’incidence est en augmentation constante depuis 1997, Neisseria gonorrhoeæ, dont l’incidence augmente dans les deux sexes de façon inquiétante depuis les années 2000, et dont les caractéristiques épidémiologiques et physiopathologiques sont semblables à celles de Chlamydiæ trachomatis [1]. Les germes de la flore génitale commensale ne peuvent être incriminés que lorsqu’ils sont retrouvés dans les prélèvements bactériologiques de la partie supérieure de l’appareil génital, qui est normalement stérile.
Examen clinique
Un interrogatoire minutieux doit être réalisé afin de rechercher des facteurs de risque d’infection génitale haute tels que le jeune âge, des pratiques sexuelles à risque ou un antécédent d’infection sexuellement transmissible, mais également le mode de contraception ou un geste endo-utérin récent. Au spéculum, il existe souvent une cervicite, associée à des leucorrhées qui peuvent être masquées par des métrorragies.
Le toucher vaginal mettra souvent en évidence des douleurs à la mobilisation utérine ou annexielle ; un empâtement voire une masse dans les culs-de-sac vaginaux peuvent également être perçus. Les douleurs pelviennes sont en général importantes et peuvent être accompagnées de troubles du transit. La présence de fièvre et une altération de l’état général sont possibles.
Bilan radiologique
Une échographie pelvienne par voie endovaginale et abdominale doit être systématiquement réalisée car elle permet de poser le diagnostic en mettant en évidence une paroi tubaire épaissie (supérieure à 5 mm), des franges tubaires également épaissies à l’origine du signe[...]
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